La troisième témoin à l’audience de la CPO le 21 septembre, qui s’est décrite comme une professionnelle en matière de communications ayant travaillé avec la Ville d’Ottawa, a décrit l’impact de l’occupation par le convoi sur sa vie. (Photo – Commission populaire d’Ottawa)
« Il est impensable pour moi que la haute direction n’ait pas été au courant des dommages continus causés à la communauté dès le début après la première fin de semaine. Comme j’en suis sûr, les problèmes étaient régulièrement signalés par le personnel au groupe de contrôle et aux décideurs. Pourquoi n’ont-ils pas changé de cap une fois qu’il était clair que leur fonction d’évaluation des risques et de collecte de renseignements avait échoué ? Pourquoi ont-ils continué à s’appuyer sur des renseignements et des conseils qui se sont avérés erronés ? À quoi sert un plan de gestion des urgences s’il n’a pas été mis en pratique et pourquoi la Ville n’a-t-elle aucune urgence à mettre de l’ordre dans sa maison ? Que fait la Ville pour éviter que cela ne se reproduise ? La Ville s’est imposée une exigence d’un rapport après action suite à une urgence, mais cela ne suffit pas La réponse officielle jusqu’à présent ne correspond pas à la gravité de la situation, cela fait sept mois et il n’y a eu aucun soutien apporté aux résidents.
Mon mari et moi vivions au 21e étage d’un condo à Gloucester et Lyon. Nous avons déménagé cet été suite au convoi et à notre expérience. Après le convoi, nous n’avons jamais vraiment retrouvé notre amour du quartier ni même des commerces qui s’y trouvaient, ni de la sécurité. Nous avons deux chiens, similairement aux présentateurs précédents, cela a vraiment eu un impact sur notre capacité à prendre soin de nos animaux ainsi qu’à prendre soin de notre propre santé mentale. J’ai vu beaucoup de gros véhicules, j’ai des vidéos d’infractions à la loi, j’ai des vidéos de voitures qui roulent à contresens sur la rue Lyon. J’avais appelé et signalé des feux d’artifice, un feu de joie en cours de construction à côté d’un immeuble d’Hydro Ottawa. J’avais appelé et signalé cela et on m’avait dit qu’il n’y avait pas d’inquiétude et que des gens étaient déjà sur place et que je ne devais pas m’inquiéter.
Nous devons savoir ce qui n’a pas fonctionné, où le système a échoué, qui a passé quels appels… Cela était évitable, ou du moins les dégâts auraient pu être atténués. Cela ne devait pas être comme ça ».
Vous pouvez visionner le témoignage complet ci-bas.
