Lors de l’audience publique du 5 octobre, une résidente d’Ottawa qui a soutenu le convoi a partagé son expérience du convoi.
«Mon expérience était qu’il y avait un sentiment de fête, d’exubérance, voire d’euphorie, surtout le premier jour, le 29 janvier. J’ai vu des gens d’origines ethniques diverses et j’ai parlé à des gens de la Colombie-Britannique à la Nouvelle-Écosse. Pour moi, c’était comme si une ville était libérée. Oui, c’était très bruyant, bien que les niveaux de bruit aient considérablement diminué, j’ai remarqué après l’injonction du juge qui limitaient les klaxons. On dansait sur la Colline du Parlement et il semblait y avoir une fête permanente à Rideau et à Sussex. Personnellement, je n’ai pas vu de violence. La seule chose que je puisse qualifier de violente que j’ai vue, c’était lors d’une contre-manifestation. Je suis allé le dimanche du troisième week-end, le 13 février, à l’intersection de Bank et Riverside Drive. Les contre-manifestants ont crié des insultes aux occupants des voitures avec des drapeaux et d’autres signes de soutien au convoi et, dans certains cas, ont même envahi les voitures.
Malgré l’absence d’armes et le fait que de nombreux camionneurs ont amené leurs familles et n’ont déployé que des châteaux gonflables et des bains à remous, certains pensent encore que le convoi était une tentative de renverser le gouvernement. On a beaucoup parlé d’un, peut-être deux drapeaux à croix gammée vus lors de la manifestation. En fait, j’en ai vu un, il était porté par un homme qui avait un mât avec deux drapeaux, le drapeau du haut était un drapeau F *** Trudeau, en dessous se trouvait un drapeau à croix gammée. Mon interprétation de ce message était que Trudeau était un nazi.»
Vous pouvez voir le témoignage complet ici.