Lors de l’audience publique du 21 septembre, une résidente du centre-ville qui a soutenu le convoi, a partagé son expérience.
« Les contre-manifestants – je crois – nous ont appelés ces noms terribles parce que la télévision leur a dit de le faire et au lieu de dialoguer avec nous ou d’écouter, ils ont simplement assumé à tort nos intentions et nous ont étiquetés comme de mauvaises personnes. Pendant deux ans, j’ai vécu comme un paria dans ma communauté, enfermée dans ma maison souffrante et j’ai senti que les camionneurs sont venus me libérer. J’ai reçu des câlins gratuits, des hot-dogs et du chocolat chaud. J’ai vu des supporters, des enseignants, des agriculteurs, des médecins et des infirmières main dans la main nettoyer les rues, nourrir les sans-abri et offrir des coupes de cheveux gratuites. J’ai vu une voie réservée aux véhicules d’urgence rester ouverte en tout temps et on m’a donné des bouchons d’oreilles gratuits. Jamais je ne me suis senti en danger à cause du Convoi de la liberté, en fait j’ai ressenti un sentiment de fierté et d’espoir dans mon pays que je n’avais pas ressenti depuis longtemps. De plus, je pourrais ajouter qu’à mon avis, la criminalité au centre-ville n’a jamais été aussi faible. J’ai aussi vu des manifestants se joindre à la police en chantant O Canada et en dansant. Lorsque l’ancien chef de la police d’Ottawa, Peter Sloly, a été cité à la CBC le 2 février comme ayant déclaré qu’il n’y avait eu aucun mort, aucune émeute et aucun blessé à cause des manifestants et que ceux-ci étaient restés en grande partie pacifiques, cette absence notable d’incidents violents et d’arrestations pendant une une démonstration de cette ampleur en dit long ».
Vous pouvez voir le témoignage complet ici.
