Lors de l’audience publique du 12 octobre, un résident handicapé du centre-ville et un organisateur communautaire ont partagé leur expérience du convoi.
«En tant qu’organisateur communautaire de longue date, j’ai eu de nombreuses expériences en première ligne des manifestations, y compris l’arrestation. Après avoir vu des messages sur les réseaux sociaux de membres de la Police d’Ottawa se tendre la main, parler assez bien de et fournir des provisions aux participants du convoi, j’ai estimé que s’il y avait un incident, les participants au convoi ne seraient pas ceux qui subiraient la violence policière, ce seraient les membres les plus marginalisés de notre communauté, et je ne pourrais pas soutenir un événement qui créerait ce niveau de risque.
J’ai cuisiné mes premiers repas la fin de semaine du 5 février. La première personne à qui j’ai livré vivait dans la zone rouge. Ils m’ont envoyé un message parce qu’ils manquaient de nourriture. J’ai emballé quelques jours de nourriture et je suis entré dans la zone rouge pour les rencontrer. À partir de là, Ottawa Community Cooks a commencé à s’organiser sur le serveur discord Centretown Helpers où nous avons coordonné notre horaire. Nous avons soutenu un programme qui a duré six jours par semaine tout au long de l’occupation. Environ 50 % de nos demandes provenaient de bénéficiaires du POSPH. Beaucoup de nos bénéficiaires avaient une mobilité réduite, utilisant des appareils comme des fauteuils roulants et des déambulateurs. Ces récipiendaires m’ont dit que le convoi rendait la ville dangereuse pour eux. Un bénéficiaire a déclaré qu’il avait été sans abri pendant sa jeunesse, mais que c’était la première fois qu’il avait vraiment peur pour sa sécurité.»
Vous pouvez voir le témoignage complet ici.
