Lors de l’audience publique du 12 octobre, une résidente de la zone rouge qui utilise des aides à la mobilité a partagé son expérience du convoi.
«Je me suis senti très ignoré et laissé de côté par la police et la Ville dès le départ. C’est un petit problème d’avant avec Ottawa qui, quand quelque chose se passe, dit aux résidents du centre-ville d’éviter le centre-ville, de ne pas conduire au centre-ville, mais de ne pas y aller. Ils ignorent complètement les gens qui vivent au centre-ville et qui ne peuvent pas partir. C’était difficile avec tous les services qui étaient fermés, donc la bibliothèque était fermée, j’ai annulé des rendez-vous médicaux parce que je ne pouvais pas y aller, d’autres rendez-vous médicaux ont été annulés pour moi parce qu’ils ne se sentaient pas en sécurité d’avoir des services ouverts.
Les épiceries et les pharmacies ont dû fermer parfois, donc il y a eu beaucoup de perturbations qui ont fait que je ne pouvais vraiment pas y rester. Il y avait aussi beaucoup d’éclairage au gaz de la part de la police et de la ville qui n’arrêtait pas de signaler qu’il s’agissait d’une manifestation pacifique malgré les rapports de harcèlement, de haine et de tout le reste. Bien qu’ils aient vu tous les camions bloquer les rues.
J’ai aussi senti qu’après la manifestation ou après l’occupation telle que je l’ai vécue, le genre de déni des pouvoirs en place se poursuivait et il continuait à m’être demandé de justifier pourquoi je n’avais pas de transport en commun, je ne pouvais pas utiliser un trottoir, être crié dessus était un problème pour justifier mon expérience négative.”
Vous pouvez voir le témoignage complet ici.
