Un message de Ken Rubin :
À titre de fondateur et de bailleur de fonds initial de la Commission populaire d’Ottawa sur l’occupation par le convoi (CPO), j’ai le regret d’annoncer publiquement que je démissionne, à compter d’aujourd’hui, de mes fonctions de co-président et de membre du Comité directeur de la CPO.
J’ai eu l’honneur de mettre la CPO sur les rails. Mais, il me faut maintenant prioriser les problèmes de santé auxquels fait face ma femme, Debbie.
J’espère que la CPO pourra contribuer à la guérison dont Ottawa a besoin pour surmonter le traumatisme qu’elle a subi pendant l’occupation par le convoi en février dernier. D’autres et moi-même avons consacré plusieurs mois intensifs à temps plein à recruter des personnes pour défendre cette cause et à mettre en place la Commission.
Nous disposons d’un groupe solide de gens très compétents au sein du Comité directeur de la CPO, d’un partenaire opérationnel et financier essentiel en la personne du Centretown Community Health Centre et d’une formidable équipe de commissaires qui se préparent à lancer cet important processus public le mois prochain.
Je reste disponible pour apporter assistance et conseils. Je souhaite surtout continuer à travailler à la mise en place d’un comité permanent des parties prenantes des quartiers urbains à base citoyenne afin d’obtenir la sécurité publique, les services de counselling et la compensation nécessaires dont nous avons tant besoin au lendemain de l’occupation.
Le financement, la dotation en personnel, le bénévolat et le fonctionnement de la Commission populaire d’Ottawa demeurent un défi. Toutes nouvelles initiatives communautaires de ce genre sont une entreprise fragile. Mais, elles peuvent avoir du succès et je suis convaincu que celle-ci réussira.
Alors que la Commission poursuit ses efforts pour organiser et mener à bien les audiences publiques qui sont au cœur de cette entreprise et produire des rapports qui aideront notre ville à mieux comprendre ce qu’elle a vécu l’hiver dernier, comment s’en remettre complètement et comment relever de futurs défis de ce genre, je souhaite aux responsables de la CPO et aux bénévoles qui soutiennent son mandat la meilleure des chances dans la réalisation des objectifs de la Commission. Je continue d’insister pour que l’on veille à maintenir les normes les plus élevées de transparence et de responsabilité que j’ai tenté d’instaurer en fondant la Commission populaire d’Ottawa.
Je serais, bien entendu, reconnaissant d’être tenu au courant des progrès de la Commission.
Même s’il est réduit, mon travail de recherchiste/défenseur des intérêts et de chroniqueur se poursuivra à l’échelle locale et nationale sur de nombreux sujets, et je me ferai disponible aux fins de commentaires.
À la vôtre,
Ken Rubin
Le 23 août 2022